Sécurité routière et ISO 39001 : un retour en force ?

Selon une étude de l’IFOP auprès de 503 dirigeants entre le 1er et 8 avril 2019, seuls 18% d’entre eux ont conscience que plus d’un accident de travail mortel sur deux est un accident de la route.

Parmi les causes premières de ces accidents de la route, la fatigue est pointée comme le premier facteur de risque. Si des secteurs tels que le BTP ou la messagerie ont déjà intégré dans leur politique le « droit au roupillon » ; le sujet demeure encore traité de façon insuffisante.

 

La démarche RSE fait bouger les habitudes

Avec l’évolution de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la situation semble évoluer. Consciente de leurs responsabilités croissantes, les entreprises intègrent dans leur politique ces préoccupations de façon prioritaire.

Au premier rang de ces entreprises figurent les acteurs de l’organisation des transports publiques, scolaires, de transport à la demande. Par ailleurs, ces entreprises sélectionnent des prestataires qui sont soucieux d’appliquer une politique stricte en matière de sécurité routière.

Pour une reconnaissance auprès du secteur des « transports » au sens large, la norme 39001 est adoptée et mise en application. Si cette norme n’est pas nouvelle (parution en 2015), elle connaît un essor récent du fait d’une tendance RSE toujours plus prégnante mais aussi pour se positionner en tant qu’acteur de confiance auprès des marchés publics.

 

QUALIX_démarche RSE livre blanc iso 26000

 

Votre système de management guidé par la « High Level Structure »

Cette norme, structurée selon la « High Level Structure » que l’on retrouve dans les autres normes de management telles que l’ISO 9001, 14001 et autres 45001 vient s’intégrer dans les systèmes de management existants. Elle est donc aisée à intégrer de façon logique même si ces exigences spécifiques nécessitent un travail de mise en place non négligeable et une grande rigueur.

Conçue pour réduire les décès et les blessures liées aux accidents de la route, la norme s’applique donc bien entendu aux chauffeurs mais également aux personnes impliquées dans l’organisation des transports, de la maintenance, aux personnes intervenant sur la voie publique… ainsi qu’à l’ensembles de salariés, le périmètre intégrant les trajets domicile – travail. Elle cible donc l’ensemble des usagers de la route ainsi que les aires de stationnement et de transit.

Le référentiel reste un outil qui guide les entreprises désireuses de construire un système structuré de maitrise de la sécurité de leurs salariés, des voyageurs et des autres usagers de la route. Elle apporte un support aux acteurs désireux d’améliorer leur performance en matière de sécurité routière et qui visent le zéro accident.

En résumé, elle structure une démarche spécifique qui s’intègre dans le système de management général des entreprises.

 

7 raisons de mettre en place un système de Management de la Sécurité Routière

  • Améliorer la maitrise des risques liés à la sécurité routière et ainsi limiter le nombre d’accidents / presque accidents et exposition à des situations dangereuses.
  • Limiter les coûts et accroitre la compétitivité de l’entreprise
  • Moins d’arrêts maladie,
  • Moins de réparations matérielles,
  • Diminution des primes d’assurance,
  • Obtenir un avantage concurrentiel en faisant reconnaitre la mise en œuvre du système de management de la sécurité routière par un organisme de certification
  • Fédérer et valoriser les conducteurs en les intégrant dans la démarche.

 

Depuis 2017, QUALIX accompagne les principaux acteurs du transport routier de voyageurs et de frêt.

Pour vous aider dans l’intégration des exigences de la norme ISO 39001, nous vous proposons 4 prestations :

  • Accompagnement à la construction du SMSR
  • Formation et qualification des auditeurs internes
  • Réalisation d’audits internes visant à identifier les écarts vis-à-vis du référentiel et à identifier des pistes de progrès.
  • Construction d’analyses des risques intégrant l’ensemble des facteurs de performance de la sécurité routière.

 

Alors, si vous le souhaitez, contactez-nous via ce formulaire de contact :

L’ISO 9001 au service de votre stratégie de développement

Contrairement à ce qu’il est convenu de croire, les normes ne sont pas des carcans pour les entreprises. Cela concerne aussi l’ ISO 9001 sur le management de la qualité. Elle représente un guide pour qui veut augmenter sa capacité à répondre aux besoins de son marché, et plus uniquement à ses clients, ses adhérents…

Pour s’assurer que les stratégies des organismes soient fondées sur des analyses factuelles, la version a ajouté une dimension supplémentaire dans son chapitre 4 : Contexte. Autrement dit, la prise en compte de l’environnement avant toute action.

 

ISO 9001 : une dimension d’analyse de marché

Dans le chapitre 4 de l’ ISO 9001, l’organisme (entreprise ou association) doit :

  • Analyser son environnement, les opportunités et menaces qui en découlent
  • Identifier les risques liés à son activité
  • Recenser les exigences et attentes des parties prenantes telles clients, salariés, actionnaires, administrations, concurrents…

Cette étape d’analyse a pour objet de renforcer le caractère préventif de toute démarche de développement. Cette phase préventive d’analyse est celle qui régit ni plus ni moins les techniques marketing de base ; à savoir la connaissance de son marché, de ses attentes, de la concurrence… pour ensuite mieux définir son offre. Concrètement : savoir d’où on part avant de définir où aller.

A l’issue de cette analyse, et seulement à cette suite, l’organisme peut :

  • Définir ses enjeux
  • Fixer ses objectifs
  • Élaborer sa stratégie

 

Maîtriser son environnement

Dans les stratégies les plus audacieuses, toutes partent toujours d’un constat issu d’une analyse du contexte environnant. Exemples :

  • La disruption: pouvoir offrir un nouveau modèle d’offre sur un marché ultra concurrentiel tel que AirBnB pour l’hôtellerie
  • La stratégie Océan Bleu : la capacité à créer des espaces de marché non exploités : l’exemple du Cirque du Soleil par rapport aux cirques classiques – cf. Harvard Business Review décembre 2018)

Prenons l’exemple du Cirque du Soleil. Ce qui a inspiré Guy Laliberté, le créateur part d’un constat simple : les cirques traditionnels n’attirent plus. Plusieurs raisons :

 

  • Les nouvelles générations préfèrent des loisirs plus en rapport avec leur époque via des outils connectés par exemple,
  • Les ménageries ont mauvaise presse (la population ne tolère plus voir des animaux en captivité)
  • Les artistes les plus demandés font monter les enchères et grèvent les marges.

En prenant en compte ces données de marché (et bien d’autres), l’idée de créer un autre concept est né ; basé sur les arts du cirque en intégrant les arts du spectacle, de la magie, du théâtre et en lui donnant une interprétation nouvelle. Cette stratégie a permis au Cirque du Soleil de générer en vingt ans le même chiffre d’affaires que les grands cirques américains – Ringling Bros et Banum et Bailey – en un siècle !

Quelle que soit l’idée plus ou moins géniale, elle doit s’appuyer sur un constat juste, pertinent, et éclairé. Si Steve Jobs, cofondateur de la marque Apple est considéré comme un visionnaire, n’oublions que le lancement de l’Apple 2 a été un échec. La notion de Time to Market (le bon moment pour le marché) doit être respectée ; quelle que soit l’intérêt de l’idée.

 

Quel rapport avec le concept de qualité ?

Avec tout ça, serions-nous si loin du concept de qualité ? Pas vraiment.

Le produit et le service proposés au marché peuvent être considérés « de qualité » uniquement s’ils sont le résultat d’un quadruple process avec :

  • La maîtrise de son environnement
  • Sa conception
  • Sa fabrication (ou mise en œuvre)
  • Ses services après-vente.

Le management de la qualité est la conjonction de ces actions qui donne un champ beaucoup plus large que celui des seules qualités intrinsèques du produit / du service.

À ceux qui pensent que la qualité est un exercice parallèle aux préoccupations centrales de l’organisme, je vous invite à lire la dernière parution de l’Harvard Business Review.

Pour en connaître davantage sur le processus de norme de certification ISO 9001, nous avons crée une infographie dédiée, découvrez là en cliquant ici !

Vous pouvez également nous contacter avec notre formulaire de contact :

Guides gratuits à télécharger
error: Content is protected !!
QUALIX
Aperçu de la confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.