Démarche RSE : pourquoi labelliser votre engagement ?

La RSE, de quoi s’agit-il ?

La norme ISO 26000 définit la RSE comme : « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :

  • contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ;
  • prend en compte les attentes des parties prenantes ;
  • respecte les lois en vigueur et qui est en accord avec les normes internationales de comportement ;
  • et qui est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».

En bref, si l’entreprise respecte en même temps ses engagements économiques, écologiques et sociaux… au bénéfice des différentes parties prenantes… Elle fait de la RSE.

CTA-ebook-demarche-rse-iso-26000

La RSE est bel et bien engagée dans les entreprises !

Pour s’en convaincre, selon une étude INSEE de mai 2019, 76% des entreprises ont le sentiment de mener des actions RSE.

Selon les secteurs d’activité, les objectifs sont différents :

  • Pour les entreprises des services, « l’adhésion et la motivation des employés » est un objectif prioritaire, notamment dans les secteurs de l’information et de la communication, des activités tertiaires spécialisées, des services administratifs et de soutien.
  • Les entreprises de l’industrie, y compris l’agroalimentaire, visent dans les actions de RSE, outre un respect affirmé de l’homme et de l’environnement, en priorité une réduction des coûts de production.
  • Dans les secteurs de la construction, des transports et de l’entreposage, de l’hébergement et de la restauration, les préoccupations des entreprises sont plus orientées vers la gestion des risques.

En complément, cette même enquête montre que, tous secteurs confondus, les priorités des résultats attendus sont :

  • le respect de l’homme ou de l’environnement (30%)
  • l’adhésion et la motivation des salariés (19,4%)
  • la gestion des risques (16,4%).

La RSE oui, mais avec de la méthode

Nombre d’entreprises communiquent sur des actions qui, pour chacune, contribuent à répondre à ses engagements RSE. La question n’est donc pas de juger les actions mais de leur donner un sens commun, une orientation partagée pour que cela soit perçu comme un parcours vers l’entreprise citoyenne, soucieuse de son environnement au sens large.

Les salariés veulent un sens donné au travail ; il faut y répondre dès le début de la démarche.

Désormais, la question pour une entreprise est : comment l’engager pour lui donner une ligne directrice claire et cohérente ?

Pour y répondre, nous proposons de nous appuyer sur les normes et référentiels existants. Qu’il s’agisse des normes ISO ou autres plateformes (exemple : LUCIE), nous pensons que ces référentiels sont le fruit d’un retour d’expérience mondial et d’une réflexion de près de 163 pays (pour l’ISO). Ils sont donc tout indiqués pour servir de base à votre démarche RSE.

Ainsi, pour éviter le piège de la démarche tous azimuts ou purement marketing, nous pensons qu’utiliser une méthodologie n’alourdit rien mais permet au contraire de planifier ses actions sur un temps long.

Dans ces conditions, pourquoi labelliser sa démarche RSE ?

5 raisons essentielles

 

Raison n°1 : Pour donner confiance aux parties prenantes

Label engagé RSE, label LUCIE, ISO 14001 (environnement)… et autres certifications ont pour vertu d’être attribués par un tiers indépendant, officialisant votre démarche. Cet engagement « labellisé » a pour autre vertu de donner confiance aux différentes parties prenantes puisque le label s’inscrit dans la durée.

 

Raison n°2 : Pour servir la stratégie de l’entreprise

Les référentiels fournissent des préconisations utiles pour la mise en place méthodique de ses engagements RSE. Mieux, ils permettent de s’assurer que les enjeux internes et externes de l’entreprise sont intégrés dans la démarche. La « labellisation » conforte les parties prenantes dans la prise en compte de leurs intérêts et les salariés dans la cohérence de la démarche avec la stratégie.

Raison n°3 : Pour se démarquer des RSE autoproclamées

La labellisation a pour avantage de donner une réalité tangible à la démarche RSE. Elle distingue des auto satisfécits où aucune preuve n’est obligatoire et où le déclaratif permet de se donner une image positive sans fournir aucun effort.

Raison n°4 : Pour mobiliser en interne

Une démarche qui a pour vocation des sujets aussi larges que l’environnement, le social, le sociétal… se construit sur le long terme. La conduite du changement requiert de nombreuses compétences pour être réellement efficaces et nécessite un réseau de talents non exhaustif. Pour conforter cette mobilisation, avoir ce rendez-vous annuel avec un organisme certificateur aide à garder les équipes en éveil et à mobiliser les énergies.

Raison n°5 : Pour une marque employeur attractive

L’actualité récente a montré que les jeunes générations sont particulièrement sensibles aux engagements environnementaux. Ces sujets ne peuvent être confondus avec des effets de mode. Ajoutée à cela une pénurie actuelle de profils cadre ou à potentiel (taux de chômage actuel des cadres à 4%), il est aisé de comprendre que soigner son image est un facteur d’attractivité essentiel.

Vous souhaitez organiser votre démarche RSE ?

Notre engagement est de permettre aux entreprises de servir leurs ambitions, d’accomplir leurs objectifs et d’intégrer leurs valeurs dans la stratégie globale. Pour cela, nous croyons profondément au travail, à la cohérence, à la planification, à l’adhésion. Y parvenir par à-coups nous semble risqué et peut même engendrer des effets néfastes (incompréhension des équipes, contradiction des messages…).

Si vous souhaitez engager ou améliorer encore votre démarche RSE, contactez-nous !

Les systèmes de management intégré (SMI) : un véritable avantage

L’International Standard Organization (ISO) a publié en 2018 un guide « ISO Handbook » ; manuel pour l’intégration des systèmes de management (SMI). Cette parution est tout sauf le fruit du hasard puisqu’elle répond à une tendance forte ; la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Les préoccupations de service clients, de protection de l’environnement et de qualité de vie au travail sont désormais prises en compte dans de nombreuses organisations dans leur globalité.

Pour répondre à ces sujets, on adopte les normes ISO 9001 (Qualité), 14001 (Environnement) et 45001 (Santé et Sécurité au Travail – SST) pour donner naissance au système de management intégré. La tendance n’est pas nouvelle puisque l’AFNOR publiait déjà en 2003 un document intitulé « Systèmes de management intégré – Bonnes pratiques et retour d’expérience »(1).

Répondre aujourd’hui à l’ensemble de ces sujets est désormais plus simple …ou moins compliqué (question de point de vue). Les trois principales normes de management disposent désormais (depuis 2018) de la même structure dite « High Level Structure ». L’HLS permet de travailler sur les sujets qualité, environnementaux et SST de façon simultanée.

Dans ces conditions, pourquoi se lancer dans une démarche de SMI ?

Anticiper la généralisation de la RSE

Les fonctions achats intègrent de plus en plus les dimensions RSE dans les critères de sélection. Par exemple, la plateforme ECOVADIS de notation RSE permet aux clients (plus de 300 grandes entreprises) de sélectionner leurs futurs prestataires sur leur performance globale (économique, environnementale, sociale). Et cela parmi les 55000 entreprises référencées dans 198 secteurs d’activité. Le succès d’ECOVADIS, plateforme relationnelle, est significatif d’une tendance lourde : la qualité de service seule ne suffit plus.

Si les obligations actuelles ne touchent pas encore toutes les PME / PMI ; elles sont déjà fortement sollicitées lorsqu’elles travaillent dans des secteurs de fortes exigences telles que l’aéronautique ou l’automobile.

Se préparer via le système de management intégré ; c’est aussi anticiper les préconisations de l’ISO 26000 sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (norme non certifiante).

 

 

Les systèmes de management intégré : un facteur de différenciation

La « DLC (2) » de cet argument est certes limitée car la tendance amènera l’ensemble du secteur économique vers les systèmes de management intégré. Cependant, se lancer dans cette démarche représente encore et pour quelques années un véritable atout concurrentiel. Mieux, de plus en plus d’entreprises ont fait de l’environnement ou de la sécurité leur cœur de métier et connaisse un véritable succès économique.

Une illustration ? La société Les filatures du parc, près de Castres, recycle et traite des matériaux comme de vieilles ceintures de sécurité, pour les transformer en fil.  Des fils qui serviront pour réaliser les tissus équipant les banquettes et une partie du tableau de bord de la RENAULT ZOE. Originale et innovante, cette entreprise prévoit d’embaucher pour faire face à la croissance des futurs besoins.

Le SMI concilie l’ensemble des attentes et impose une vision globale

Intégrer des attentes différentes. Définir sa stratégie en ayant l’ensemble des paramètres à disposition permet de définir des objectifs de façon fiable.

Si l’équation n’est pas toujours facile à résoudre, si concilier économie, environnement et social peut sembler schizophrénique ; l’entreprise y trouvera une réponse pour chaque partie prenante. Et surtout elle trouvera un équilibre des intérêts. La stratégie retenue sera ainsi cohérente, acceptable pour tous. Et cerise sur le gâteau, elle sera nécessairement innovante puisqu’elle devra répondre à des besoins parfois contradictoires.

L’efficience est au rendez-vous

Intégrer trois référentiels, c’est réfléchir conjointement au :

  • Service client ;
  • Ses impacts environnementaux ;
  • Et au social.

Cette réflexion incite à trouver des solutions innovantes mais aussi efficientes pour répondre aux enjeux internes et externes de l’entreprise.

Pour une industrie, cela consiste par exemple à intégrer des démarches comme :

  • Le lean management,
  • L’industrie 4.0 où la concentration sur l’essentiel, sur les flux « au plus court »,
  • La robotisation,
  • Ou la digitalisation

Ces démarches ont des conséquences bénéfiques à la fois sur la qualité, la sécurité et l’environnement.

Le SMI est désormais à la portée des PME / PMI

La structure identique des trois normes de management qualité, environnement, sécurité et santé permet de faciliter l’intégration de ces référentiels dans les entreprises, y compris les PME et PMI.

La démarche préventive qui fonde ces normes implique certes un travail différencié sur les risques qui se matérialise dans trois documents différents(3).  Mais, une fois cette démarche préventive et l’étude de l’environnement réalisées (au sens large), les actions peuvent être traitées simultanément pour les trois référentiels.

Cette donnée entraîne des conséquences concrètes puisqu’elle autorise une PME / PMI à se lancer dans un système de management intégré sans dépenser une triple énergie mais en factorisant ses efforts.

Et après, comment inscrire votre activité dans un système de management intégré ?

Aller vers le SMI se construit en respectant la logique des normes. Ni plus ni moins.

Mettre en place ce type de démarche nécessite de la méthode et un plan de travail précis pour ne pas partir tous azimuts. Quelle que soit la maturité de votre organisation dans la qualité, l’environnement ou la SST, vous pouvez entamer une démarche globale ou séquencée sans que cela nécessite une « remise à zéro » entre chaque norme.

Besoin d’en savoir plus ? Contactez-nous.

Guides gratuits à télécharger
error: Content is protected !!